Le choix des couleurs
Il faut compter en moyenne un litre pour 10 mètres carrés.
Acryliques, alkydes ou écolos ?
L’acrylique en tête
L’hybride alkyde
Elle conserve tout de même quelques désavantages de la peinture à base de solvant: son temps de séchage à cœur, plusieurs semaines, et sa tendance à jaunir. Du côté prix, elle n’est pas plus chère qu’une peinture acrylique.
Les écolos : un must qui a un prix
Sous-couche ou monocouche ?
Une sous-couche en fonction du support
Pour la préparation d’un mur en plâtre par exemple, il faut appliquer un fixateur de fond pour le durcir et donner une meilleure adhérence à la peinture. Un apprêt est en général moins cher et permet ensuite d’utiliser moins de peinture, de travailler avec fluidité.
Se méfier des peintures monocouches
Cela va aussi dépendre du support. Ainsi sur du plâtre, qui est poreux, il peut s’avérer nécessaire de passer jusqu’à trois couches de peinture. En dehors d’un cas de blanc sur blanc et d’un mur bien préparé, mieux vaut prévoir assez de peinture pour appliquer au moins deux couches.
Mat, brillant ou satiné ?
Rendu mat : tendance mais réservé aux pièces calmes
Attention tout de même, la peinture acrylique mate, la plus répandue, est lavable, mais pas lessivable. C’est-à-dire que l’on peut y passer une éponge avec un peu d’eau dessus, mais hors de question de la frotter et surtout pas avec du détergent, qui laisserait des traces. À exclure donc des couloirs, de la cuisine, de la salle de bains et des chambres d’enfants. C’est la peinture par excellence des plafonds et chambres d’adultes.
Rendu satiné : pour toutes les pièces !
Elle est particulièrement indiquée pour le salon, les couloirs, l’entrée et les chambres d’enfants. Il faut tout de même avoir le sens du geste pour l’appliquer sans laisser de trace des coups de pinceau. À noter que les peintures dites «multi-supports» et adaptées à toutes les pièces sont en fait des peintures satinées, nul besoin d’y mettre le prix.
Rendu brillant : Les pièces d’eau surtout
On peut aussi envisager d’en appliquer sur un mur d’une autre pièce pour l’illuminer. Pour un rendu parfait, il faut envisager de passer de trois à quatre couches !
Pinceau, rouleau ou pistolet ?
Le pinceau : pour les petits travaux de précision
Attention, si un pinceau est trop peu garni, c’est qu’il est de mauvaise qualité. Pour éviter les pertes de poils en cours, nous conseillons de passer une bande de papier adhésif sur un pinceau avant une première utilisation pour en retirer les plus fragiles.
Le rouleau : pour les grandes surfaces
En mousse ou en fibre polyamide pour les peintures acryliques, ou «anti-gouttes» pour les plafonds par exemple.
Le pistolet : pour toutes les surfaces mais avec de la technique
Le pistolet pulvérise la peinture (qu’il consomme plus qu’un pinceau ou un rouleau) partout, il faut donc bien avoir protégé les meubles et le sol. Il fait gagner du temps et peint de manière uniforme à condition de maîtriser le jet et de déplacer le pistolet constamment.
Pour les murs et plafonds, privilégier le pistolet à air comprimé, plus rapide et plus efficace.